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Créer un blog quand on est professionnel du cheval

Si vous pensez que le blog est un outil datant des années 2000 et qui ne sert qu’à raconter sa vie, vous êtes dans l’erreur ! Véritable atout d’un site web, le blog a de nombreuses fonctions qui peuvent booster votre visibilité.

Quand on est professionnel du cheval, en créer un est à la fois pertinent et différenciant.

Alors, on se lance ?

Quel est l’intérêt avoir un blog quand on est dans la filière équestre ?

Le blog, support privilégié pour informer les cavaliers

Ce qui nous pousse à lire un article de blog, c’est le plus souvent le besoin d’information. Si le•la praticien•ne shiatsu de ma jument me recommande un drainage hépatique pour elle, je vais probablement commencer par taper « drainage hépatique cheval » dans Google, et lire les articles qui en parlent.

En tant que professionnel•le équestre qui envisage d’écrire un blog, il va donc falloir commencer par se poser la question de son domaine d’expertise :

  • Sur quels sujets ai-je quelque chose à apporter, et à qui ?
  • Est-ce que ces sujets ont déjà été traités, et comment ?
  • Qu’est-ce que je peux apporter de plus à mon audience ?

L’objectif n’est pas d’écrire pour écrire, mais d’apporter quelque chose de nouveau au•à la lecteur.•rice Par « nouveau », on peut entendre un angle d’approche différente. Si je reprends l’exemple du drainage hépatique, on peut par exemple choisir l’angle de la naturalité, en évoquant les plantes ou les recettes de grand-mère qui ont une fonction de drainage.

Se démarquer en tant qu’expert équestre

Quand un•e professionnel•le ou une marque rédige régulièrement des articles de blog sur les sujets qui se rapportent à son activité, il•elle montre son expertise dans son domaine. Il•elle a également, par le biais du blog, la possibilité de mettre en lumière ses valeurs, sa philosophie.

Par exemple, n’importe quel moniteur•rice indépendant•e pourrait rédiger des articles ayant un rapport avec l’enseignement. Mais le simple fait de choisir d’écrire sur la technique de l’épaule en dedans, l’initiation à la monte en cordelette ou la meilleure façon de lire une carte à cheval donne des informations nombreuses et précieuses sur la personne qui rédige, et que l’on découvre. Son rapport au cheval, à la pédagogie, son équitation plutôt orientée tourisme, compétition, etc. sont autant d’indicateurs.

Dans un marché dense et très concurrentiel, rassurer son•sa (futur•e) client•e est donc un atout non négligeable, qui peut tout à fait être développé par le biais du blog. C’est un outil à la portée de tous, qui peut faire la différence.

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Développer sa visibilité grâce au SEO (référencement naturel)

Enfin et surtout, l’intérêt du blog réside dans la visibilité qu’il apporte. C’est en effet un levier important en ce qui concerne le référencement naturel d’un site. Le référencement naturel, ou SEO, c’est le fait d’être positionné de la meilleure façon possible dans les résultats d’un moteur de recherche (en dehors des publicités payantes). Pour cela, il existe de nombreuses méthodes et techniques, et la rédaction d’un blog en fait partie.

Ce que cherchent tou•te•s les propriétaires d’un site web, c’est obtenir des visites qui mèneront à gagner des client•e•s. Pour cela, ils•elles ont tout intérêt à voir leur site dans les premiers résultats d’une recherche Google qui les concerne. Alors évidemment, si le•la visiteur•se connait déjà le•la professionnel•le et qu’il tape son nom ou celui de sa société dans Google, il va tomber dessus directement.

Mais le SEO, ce n’est pas de réussir à se faire connaître des gens qui nous connaissent déjà. C’est essayer d’identifier les problématiques rencontrées par sa cible, et y répondre. Pour simplifier, plus votre site répond à des questions que se posent vos potentiel•le•es client•e•s, plus vous serez réconnu•e comme « légitime » par Google, mieux vous serez classé•e dans les résultats.

À quel public mon blog s’adresse-t-il ?

C’est décidé, vous allez rédiger un blog. La première question à se poser est de savoir pour qui vous allez écrire.

Quels cavaliers constituent ma cible ?

Définir sa cible est un prérequis indispensable avant de lancer une activité et la communication qui l’accompagne. À qui s’adressent vos services ou vos produits ? De nombreux critères peuvent vous aider à identifier votre cible :

  • Homme, femme (rappelons que l’équitation est un sport féminin à 80 %) ?
  • Propriétaire d’un cheval ?
  • Acheteur, utilisateur, ou les deux (dans le cas de cours dans un poney-club, on ne s’adressera pas de la même façon aux enfants ou à leurs parents) ?
  • Limitation géographique (pour une écurie de propriétaires, combien de kilomètres vos clients sont-ils prêts à faire ?)
  • Âge ?
  • Pouvoir d’achat ?
  • Besoin identifié ?

Pour aller plus loin, vous pouvez créer un « persona ».

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Le persona, ou la personnification du client idéal

Le persona est une représentation fictive de votre client•e idéal•e, celui•celle qui correspond parfaitement à votre cœur de cible, et à qui s’adressent vos services.

Basez-vous sur votre cible, et faites travailler à la fois votre imagination et les résultats de votre étude de marché. Donnez un nom à votre persona, décrivez sa situation familiale, professionnelle, ses passions, les réseaux sociaux qu’il fréquente, ses frustrations, ses vacances… Tout ce qui peut vous permettre de vous faire une image réaliste de votre client exemplaire.

Il existe des outils qui vous permettent de construire ce persona facilement. Lorsque vous avez bien défini toutes ses caractéristiques, c’est à lui que vous devez penser lorsque vous rédigerez tous vos contenus, notamment vos articles de blog.

Que dois-je écrire dans le blog que j’ai créé ?

Le choix du thème selon les mots-clés

Demandez-vous ce que votre persona serait susceptible de chercher sur internet. Quelles questions se pose-t-il ? Quel problème pourrait-il avoir ? Entre quelles solutions aura-t-il le choix ? Faites des recherches sur internet pour voir ce qu’il se dit sur un sujet, les informations manquantes, les questions qui reviennent.

Identifiez les mots-clés qui se rapportent à un sujet. Si vous voulez parler d’ostéopathie pour les chevaux, est-ce que les recherches existantes sont plus importantes sur les termes « ostéopathie cheval », « ostéopathie équine », « ostéopathie équestre » ? Est-ce que, quand on tape « ostéopathie cheval » dans Google, les premiers résultats (donc ceux qui répondent le mieux à la requête d’es utilisateur•rice•s) semblent pertinents et correspondent à l’article que vous vous apprêtez à écrire ?

Certaines requêtes peuvent prêter à confusion, et les mots-clés devront être soigneusement choisis pour éviter tout quiproquo. Certains mots très généraux (« anatomie »), ayant en sens différent selon le contexte (« selle ») ou encore utilisés dans plusieurs domaines (« maladie de Lyme » qui ne correspond pas à la même requête selon si on cherche pour un humain ou un cheval) doivent être précisés et contextualisés pour être bien compris par Google.

Le volume de recherche des mots-clés liés au cheval

Il existe de nombreux outils SEO qui peuvent vous aider à trouver l’inspiration d’une part, et le volume de recherche des requêtes concernées d’autre part. Le volume de recherche est un indicateur intéressant :

  • Un volume important vous indique que la requête est fréquente. Beaucoup de gens s’intéressent à ce sujet, votre article devrait donc les intéresser. Néanmoins, il s’agit généralement de requêtes concurrentielles, sur lesquelles d’autres pro travaillent probablement aussi. C’est le cas de requêtes comme « Aliment cheval », par exemple.

Un volume plus restreint concerne soit des requêtes plus confidentielles, soit des requêtes de longue traîne (avec beaucoup de mots, comme « alimenter un cheval âgé qui ne peut plus mâcher »). Elles restent attractives : peu d’utilisateurs les formulent, mais si vous y répondez, vous êtes presque sûr•e que votre article sera mis en valeur et probablement lu.

Magnifying glass emphasizing the index of a book, symbolizing research and focus.

La structure de l’article de blog

Votre sujet est trouvé, vos mots-clés également : il est temps de structurer votre propos. Au minimum, un article de blog doit comporter 500 mots. Si votre propos est bien développé, vous atteindrez facilement les 800 ou 1000 mots : c’est encore mieux.

Pour ne pas décourager vos lecteur•rices avec un bloc de texte indigeste, définissez plusieurs parties et leur titre, et éventuellement des sous-parties. Un texte bien structuré est beaucoup plus clair, et des titres et sous-titres bien choisis sont mieux évalués par les robots Google. Vous devrez bien sûr trouver un titre à votre article, contenant vos mots-clés. Parfois (souvent), il est plus facile de terminer par cette étape.

Il ne reste plus qu’à rédiger chaque partie et sous-partie !

Les éléments à ne pas oublier lors de la mise en ligne de l’article de blog

Votre article est rédigé ? Il est temps de le mettre en ligne. Chaque interface est différente. Vous utilisez Wix ? WordPress ? Ionos ? La façon de publier va varier en fonction du support de l’article. Selon le CMS utilisé, vous aurez plus ou moins d’options pour la mise en page. L’optimisation pour le référencement naturel peut également varier. WordPress, par exemple, est particulièrement adapté et propose de nombreuses fonctionnalités qui permettent à vos articles d’être mis en valeur.

Quoiqu’il en soit, une fois la rédaction terminée, vous devrez vous munir de :

  • Votre texte, titres compris
  • Photos ou images d’illustration
  • Liens (internes ou externes) à intégrer dans l’article
  • Vos métadonnées, c’est-à-dire les données qui n’apparaissent pas dans votre article mais seront affichées dans la page de résultats Google. Vous pouvez les renseigner grâce à des extensions comme Yoast SEO dans WordPress

Soignez la mise en page, aérez votre texte

Chaque nouvel article est un signal pour Google que votre site est vivant, actualisé et dynamique. Il est donc plus intéressant de publier régulièrement (même si ce n’est qu’une fois tous les deux mois) que plusieurs articles d’un coup avant d’abandonner le blog pendant plusieurs mois.

Le blog, une nécessité chronophage

Votre blog est un formidable support pour développer votre visibilité. Si vous êtes praticien•ne shiatsu et que votre site est bien référencé, on devrait vous trouver facilement en tapant « shiatsu cheval autour de moi » dans Google. Mais grâce à votre blog, vous pourriez également apparaître dans les résultats de requêtes comme « bien-être cheval », « soigner un cheval anxieux », « convalescence cheval » et bien d’autres. En étant bien placé•e sur l’une de ces requêtes, vous permettez à des visiteur•se•s qui ne connaissent peut-être pas encore votre marque de vous voir, de visiter votre site, et pourquoi pas de devenir vos client•e•s ?

Écrire régulièrement des articles est chronophage et s’inscrit dans une stratégie sur le long terme. Si vous voulez bénéficier des retombées d’un blog sans y passer des jours, faites appel à un rédacteur web spécialisé dans le milieu équestre. C’est le cas de Plume et crin !

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