Vous arrivez au terme de votre année, et vous devez présenter une thèse, un mémoire, un rapport de stage, une dissertation, un TFE (travail de fin d’études), une VAE (validation des acquis de l’expérience) ou tout autre travail sous forme écrite. Vous avez passé du temps sur le fond, et vous commencez à douter de la forme. Vous avez déjà tenté une correction par vos soins, mais au vu de l’enjeu, l’orthographe doit être impeccable, la présentation, la syntaxe, la ponctuation et la conjugaison également.
Faire appel à un correcteur professionnel vous fera gagner en sérénité, en temps et en crédibilité, comme je vais le développer dans cet article.
Le correcteur professionnel comme révélateur de votre crédibilité
Est-ce que la qualité linguistique et orthographique de votre travail influe sur la note finale ? Sans aucun doute. Que ce soit conscient ou non, on accorde plus de crédit à un mémoire ou une thèse bien écrite. D’où l’intérêt d’apporter un soin particulier à la correction.
Un professionnel qui connaît les codes à appliquer dans votre thèse
Parmi les erreurs les plus courantes, on retrouvera bien sûr celles d’orthographe, de grammaire ou de conjugaison. Fautes d’inattention, pièges ou niveau de français du candidat un peu juste ne devraient pas pénaliser un travail de recherche souvent poussé. Mais au delà des fautes courantes, le correcteur professionnel va repérer des erreurs parfois invisibles : fautes d’espace, retour à la ligne inopportun, majuscule manquante ou au contraire infondée, répétitions, pléonasmes, accents, accords, concordance des temps, utilisation appropriée de la typographie (italique, gras…), cohérence (dates, pagination, titres, noms, sommaire…).
Le correcteur professionnel connaît d’une part toutes les règles inhérentes à ces fautes, mais est également formé au respect des normes en vigueur dans des documents officiels. Il a le recul nécessaire pour repérer des fautes que vous ne voyez plus, après avoir passé tant de temps sur votre document. Saviez-vous qu’une note de bas de page, une bibliographie, une citation doivent suivre des règles de présentation bien précises ? Le correcteur, oui, et il n’hésitera pas à les appliquer dans votre document afin que les examinateurs n’aient aucun doute sur votre professionnalisme.
Un temps précieux gagné grâce au correcteur
Bien entendu, vous pouvez apprendre vous-même toutes les règles d’orthographe, de conjugaison, d’orthotypographie, de grammaire ; essayer de passer le temps nécessaire pour corriger votre propre travail. Cependant, la rédaction d’un travail de fin d’étude (thèse, mémoire, rapport de stage ou autre) est déjà très chronophage. Aurez-vous assez de temps pour mener à bien cette correction, sans la formation nécessaire ? Souvent, à l’approche de la date fatidique, on est débordé.
Faire appel à un correcteur professionnel vous permet de gagner en sérénité : rapidement et efficacement, il prendra en charge votre écrit et vous le rendra nettoyé et prêt à être noté.
Pendant ce temps, vous aurez tout le loisir de peaufiner votre présentation orale ou tout autre projet vous permettant de valider votre diplôme.
Comment faire corriger sa thèse par un correcteur professionnel ?
C’est décidé, vous allez soumettre votre thèse ou autre travail à un correcteur professionnel. Comment s’y prendre ?
- Choisissez un correcteur certifié (plusieurs écoles forment des correcteurs : l’EFLC (Ecole Française de Lecteur-Correcteur, l’ACLF, le GRETA CDMA…) ;
- Pour évaluer le niveau d’orthographe, la plupart des correcteurs passent un examen comme le certificat Le Robert ou Voltaire. Un score supérieur à 900 (sur 1000) indique un niveau « expert » concernant la maîtrise de la langue française. Ce certificat ne permet pas à lui seul de faire un bon correcteur, mais il est un indicateur sérieux du niveau du professionnel ;
- Contactez-le, et indiquez dans votre demande le nombre de caractères espaces comprises de votre document. Vous pouvez le trouver dans Word, en cliquant sur le nombre de mot tout en bas de votre document. Cela ouvre une fenêtre détaillant le nombre de signes (il faut inclure les notes, qui sont également corrigées). Le correcteur corrige les signes comme les espaces, c’est pour cela qu’il établira un devis en fonction du nombre de caractères espaces comprises ;
- Le correcteur vous fera alors parvenir un devis qui dépendra du nombre de signes à corriger mais aussi du délai imparti. La plupart des correcteurs proposent une réduction aux étudiants, sur présentation d’un justificatif. Selon le montant, il est fréquent qu’un acompte soit demandé pour entamer la correction ;
- Votre travail est entre les mains d’un professionnel. Vous n’avez plus qu’à attendre la date prévue afin de recevoir votre document corrigé. Si des interrogations persistent après la lecture, le correcteur ne manquera pas de vous poser des questions, de placer des commentaires dans le textes, ou de vous fournir un récapitulatif de ses actions (par exemple, il peut vous informer qu’il a harmonisé un document comportant les mots « clé » et « clef », tous deux corrects, et vous spécifier lequel a été retenu) ;
- Vous n’avez plus qu’à régler le travail de votre correcteur et à rendre votre thèse, mémoire ou autre, l’esprit serein !
Est-ce que la correction peut être considérée comme de la triche ? La plupart des universités recommandent à leurs élèves de consacrer un temps important à la relecture, ou de se faire aider. Elles soulèvent des problèmes d’incohérences, le logique, d’intelligibilité, de syntaxe, d’orthographe qui nuisent à la qualité du travail fourni. Alors ne vous privez pas de précieux points : votre travail a une grande valeur, il serait dommage que celle-ci soit diminuée à cause d’une correction bâclée.